002a: Rénovation et surélévation d’un immeuble commercial · Bellerivestrasse, Zürich
Maître d’ouvrage: Swiss Re Investments AG
Type de mandat: Mandat d’étude 1er rang, rénovation et surélévation
Durée de la planification: 04/2017-10/2019
Date d’achèvement: 06/2020
Utilisation: bureaux, logements
Photographie: Roger Frei
Architecture: Thomas Benninger sous Züst Gübeli Gambetti Architektur und Städtebau AG
DESCRIPTION : Situé dans le cercle d’imposants immeubles commerciaux et de villas datant de la fin du XIXe siècle, près du lac de Zurich, un immeuble de bureaux vieillissant s’est vu offrir une nouvelle opportunité : comme l’avait déterminé un mandat d’étude, l’élimination du dernier étage et une surélévation de deux étages supplémentaires ont permis d’exploiter pleinement la hauteur autorisée du bâtiment et de le rendre ainsi apte à affronter l’avenir. Seul le problème de la situation privilégiée mais encombrée du centre-ville a été aggravé par le fait que l’emplacement du noyau de l’escalier et les exigences d’utilisation laissaient peu de marge de manœuvre typologique.
Züst Gübeli Gambetti a rejeté une mise en scène évidente au profit d’un corps de toit discret qui se fond en symbiose avec le bâtiment existant. En état de location partielle, trois étages en bois ont été posés sur l’ossature en béton existante, les types d’appartements ont été divisés par des cloisons et orientés vers la cour en quête de calme. Une rue intérieure accolée à la façade permet d’accéder aux 15 refuges situés au-dessus de la ville : A l’extrémité, il s’agit d’un appartement tout en longueur, vers la cour, d’unités principalement éclairées d’un seul côté et à l’angle, d’un type spécial. Leurs loggias intérieures dégagent un sentiment de confort introverti.
Dans les combles, des escaliers mansardés élargissent les appartements à la verticale. Tous ont en commun une succession de pièces le long ou autour de salles d’eau centrales avec cuisine ouverte. La plupart d’entre eux relient ainsi deux espaces d’expérience opposés : vers l’extérieur, par l’intermédiaire du corridor, l’activité animée de la rue, vers l’intérieur, le côté intime de la cour. La structure et le rythme des fenêtres, qui soulignent la verticalité, se rapprochent des étages de bureaux. Un treillis de panneaux en fibre de verre et de cadres métalliques confère à la façade une certaine plasticité, tandis qu’aux étages d’habitation, des fenêtres de loggias remplissant les murs et une lumière zénithale compensent le caractère fermé de l’enveloppe imposé par la loi. (Michelle Corrodi)